le chuchoteur, Donato Carrisi

Publié le par surletagere

chuchoteur.jpg Lorsque le criminologue Goran Gavita et son équipe trouvent cinq fosses creusées dans une clairière, il ne fait aucun doute pour eux que ce sont les corps des cinq petites filles portées disparues. Pourtant, au fond de ces fosses, il n'y a que des bras gauches. Et il y'en a six. La spécialiste des affaires d'enlèvement Mila Vasquez est appelée afin de les aider à résoudre cette enquête. Mais entre fausses pistes et impression de manipulation, rien n'est simple dans cette affaire.

 

    J'ai adoré ce roman. Du début à la fin, on se fait prodigieusement balader par l'auteur qui s'amuse à nous entraîner sur autant de fausses pistes et de semi-découvertes qu'il le peut. L'écriture est dynamique, on ne s'ennuie pas une seule seconde. Le fait que l'auteur soit lui même criminologue y est probablement pour quelque chose dans cette justesse de ton descriptif de l'enquête.Les personnages sont tous attachants à leur manière avec leurs qualités et leurs défauts. On découvre beaucoup d'éléments de la psychologie des tueurs en série (chose qui m'a toujours intriguée).

 

      Pour faire bref, je vous conseille vivement de vous plonger dans ce roman, tout en ayant bien sûr du temps devant vous, car quelque chose me dit que vous ne le lâcherez pas avant de l'avoir terminé.... 

 

 

Extrait: "Le coffre était ouvert, exactement comme l'avait laissé l'agent qui avait découvert le corps. Goran se pencha sur l'antre, et Mila fit de même.

  Elle ne vit pas le cadavre parce que dans le coffre il n'y avait qu'un grand sac plastique noir dans lequel on devinait la silhouette d'un corps.

  Celui d'une fillette?

  Le sac avait parfaitement adhéré au corps, s'adaptant aux traits du visage, en prenant la forme. La bouche était grande ouverte en un cri muet. Comme si l'air avait été aspiré par ce gouffre sombre.

 Comme un suaire blasphématoire.

 Debby, Sabine, Anneke, Mélissa, Caroline... Ou bien était-ce la numéro six?

 On pouvait distinguer les cavités oculaires et le visage penché vers l'arrière. Le corps n'était pas mollement abandonné; au contraire, la position des membres était rigide, comme s'il avait été foudroyé dans un mouvement soudain. Dans cette statue de chair, quelque chose sautait aux yeux: l'absence d'un bras. Le gauche.

  La méthode du criminologue consistait à se poser des questions. Même les plus simples et, en apparence, insignifiantes. Des questions auxquelles ils cherchaient tous ensemble des réponses. Même dans ce cas, toute opinion était acceptée.

   - Avant tout, l'orientation, démarra-t-il. Alors, dites-moi: pourquoi sommes-nous ici?"

Publié dans policier

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D
mon épouse est devenue "fan" de cet auteur après avoir lu son premier roman<br /> pour ma part je ne l'ai pas encore lu
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S
<br /> <br />  Je comprend tout à fait que l'on devienne fan aprés un récit aussi haletant. Je pense que je lirai son second livre dès que j'en aurais l'occasion.<br /> <br /> <br /> <br />